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JE SUIS SOCIALISTE
Yes I am socialist
voir film performance <<))++<
par Matthew Lancit


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printemps  2012

JE SUIS SOCIALISTE

ENFIN VIRÉ, le pov're c..
SEULEMENT IL VA FALLOIR APPRENDRE LE SOCIALISME AUX SOCIALISTES FRANÇAIS

JE SUIS SOCIALISTE
du moins comme mes parents me l'ont transmis.
La SOCIALE DÉMOCRATIE
qu'on mis en place l'allemand Willy Brandt, le suédois Olof Palme, l'autrichien Bruno Kreisky
Pour la Paix et la concertation à tout moment
Comme je suis né à Chicago en 1960,
comme mon frère Barack Obama
nous nous sommes mis au boulot.
dans l'égalité des droits de chacun, peu importe d'où il vient.
un temps soit peu : écouter, regarder, apprécier l'autre.
YES I AM SOCIALIST

FINALLY WE GET HIM OUT
ONLY THERE IS GOING TO HAVE TO LEARN SOCIALISM TO THE FRENCH SOCIALIST

I AM SOCIALIST
least as my parents I have transmitted.
The social democracy that it put in place the German Willy Brandt, the Swedish Olof Palme, the Austrian Bruno Kreisky
for peace and cooperation at any time
as I was born in Chicago in 1960,
as my brother Barack Obama
we got the job.
in the equality of the rights of everybody, regardless of where it comes.
a time to be little listend to, watch, enjoy the other.
YES I AM SOCIALIST

salutations fraternelles et socialistes

guillaumetel4
 le 7 mai 2012

guillaumetel4 artiste, membre fondateur de l'association T.R.A.C.E.S.

laVage


voir film performance <<))++< par Matthew Lancit

je suis socialiste Yes I am socialist


I am socialist

I am socialist


performance guillaumetel4


Au conseil municipal du 20ème arrondissement
au Conseil de Paris

Aujourd'hui ce n'est pas seulement en tant qu'artiste que je voudrai m'adresser à vous mais en tant que simple citoyen, travailleur (participant à la production) dans ce pays.
Au vu de la débâcle électorale qui a secoué le pays, je m'interroge sur l'avenir.
Je fais partie de ces personnes qui restent septiques quand à voir un réel changement dans le pays.
Je le suis d'autant plus qu'après 10 ans de travail sur le terrain, notre travail est mis à mal.

Il y a 10 ans en 2002, pendant cette année de campagne électorale, je me suis attelé à  construire un projet innovant autour de l'Art malgré l'omniprésence du thème de l'insécurité et le slogan de la fracture sociale.
L'opportunité m'a été donnée de le présenter et de le commencer dans un quartier dit sensible ou encore difficile à la réouverture du Centre social et Culturel des Amandiers ( aujourd'hui la 20ème chaise). Le premier atelier que nous avons ouvert, l'atelier enfant parent ( et non parent enfant comme le fera la CAF un an plus tard pour son centre de la rue Surmelin) était hors norme, sans label. Ouvert à tous sans limite d'âge et sans distinction d'origine culturelle ou sociale, très vite cette atelier sera investi par d'autres habitants d'autres quartiers de Paris.
T.R.A.C.E.S. s'investira aussi au coté de l'accompagnement scolaire et le prendra en charge pendant deux ans lors de la période transitoire des travaux de rénovation du centre. Nous avons aussi participé à la commission de réflexion pour la rénovation du centre avec les architectes.
A
T.R.A.C.E.S., nous avons convié artistes et personnes venant d'horizons différents à notre réflexion et à l'organisation de l'association.
Ce qui est une originalité en soit. Sortir l'Art de sa tour d'ivoire, faire tomber les a priori qui l'entourent.
En tant que être social, je ne peux que faire l'amer constat du certaine suffisance intellectuelle.
Déclaration de bonnes intentions d'un coté, discours brutal de l'autre.
Mon propos se développe autour de mon travail en tant que travailleur et acteur social du territoire où j'habite.

A ce propos
 "L'enjeu fondamental est de construire une démocratie culturelle, plus que une démocratisation culturelle, souvent galvaudée; d'inventer de nouvelles relations entre l'art et la société ; de resserrer les liens entre artistes, citoyens et territoires ; de faire participer une plus large partie de la population aux processus de création artistique. Cela suppose que l'éducation joue à plein son rôle de transmission et d'éveil à l'art". extrait de "le petit livre rouge de la culture" propositions pour une république culturelle, Christophe Girard p12/13, Flammarion.  Je souligne en gras

Ce que T.R.A.C.E.S.* a exactement réalisé en 10 ans.

- Notre association est constituée aussi  bien d'artistes que d' habitants du quartier ou des arrondissements environnants, voire de banlieue.
- L'atelier enfant parent ainsi que la Roulotte à Peinture sont les phares de notre association. Les participants sont  conviés à mettre en oeuvre leur propre création avec l'aide d'artistes professionnels.
- Quand
T.R.A.C.E.S. reprend la gestion de la Forge, pour l'attribution des ateliers d'artistes, une commission de 7 membres est mise en place : règlement et constitution de la commission sont publics. L'un des membres est un habitant du quartier.
- Les écoles ont accès à l'usine aussi bien pour leur propres projets, que pour des projets en communs ou encore pour visiter les expositions des artistes présents sur place.
- Les artistes disposent de leur propre espace et deux espaces communs, l'espace ressources ( outillage et petits matériels)
et l'espace expérimental - espace de présentation pour son propre travail mais aussi possibilité de s'y exposer à plusieurs ou de s'y réunir pour une soirée.

Faute est de constater qu'une fois de plus un notre projet comme le nôtre est écarté au profit d'une politique culturelle centralisatrice qu'on appelle pudiquement mutualisation.
Ce qui se passe dans le 20ème est emblématique d'une volonté de la Ville de Paris de reprendre le contrôle sous le bon prétexte de la bonne gouvernance (d'ailleurs notre gestion n'a jamais été contestée). Depuis l'arrivée en 2008 d'une nouvelle équipe municipale dans le 20ème, nous assistons à une éviction des initiatives de quartier ( bureaucratisation des demandes, restrictions à l'accès de l’enveloppe budgétaire du Conseil de Quartier). 
Remplacement de "20 ème en cultures", qui donnait une bonne place aux diverses associations artistiques culturelles de l'arrondissement, par le Festival Et 20 l'été, appel à projets : beaucoup de candidats, 14 projets retenus, édition 2011).
Emblématique aussi la fermeture de différents lieux alternatifs : la Miroiterie, dernier en date le Carrosse en attendant Friche et Nous la Paix.
Significatif sont les deux pages (sur 100) du petit livre rouge de la Culture au sujet de la place accordée aux lieux alternatifs : "ne surtout pas envisager un moyen terme pour ce type d'expérience".
En citant Berlin, c'est plutôt le contraire de que l'on peut constater là bas, à Berlin ( Kreuzberg où institutions et alternatifs cohabitent ) ou plus généralement en Allemagne****( voir plus bas ma note personnelle).
Le manque de vision des politiques est une fois de plus patent à tel point que la culture est quasiment ignorée de la campagne présidentiel et le sera aussi des législatives à venir. Le titre du livre même nous montre à quel point nous sommes face à une vision centraliste de la culture. Pourquoi ne pas simplement envisager un transfert total aux régions comme c'est le cas dans de nombreux pays européens.
Pourquoi la gauche qui est majoritaire dans les régions, dans la plupart des départements et grandes villes ne met pas en oeuvre une politique d'éducation artistique comme c'est le cas à Paris ( un poste de professeur de musique et d'arts plastique dans chaque école élémentaire). Question budgétaire?? Non, il s'agit d'orientation politique.
Qu'est-ce que vous attendez?? Un simple exemple, la pilule du lendemain pour les lycéennes a bien été mise en place par la région Poitou Charente sans attendre un plan national.
Il y a vraiment urgence que les politiques se rapprochent des habitants de leur territoire. La culture n'est pas une petite danseuse qu'on paye au coup par coup avec un grand renfort de publicité. La culture est le ciment d'une société et sa capacité d'intégrer les différents acteurs qui la composent. La culture se fait et se transmet aussi dans des structures plus modestes comme les maisons de quartier, les centres sociaux ou encore par les petites associations. Ces structures sont mises à mal par les restrictions budgétaires alors qu'elles sont la base du lien social. C'est avant tout le désert culturel qui est facteur de violence dans les quartiers laissant la porte ouverte au replis et ses conséquences extrémistes.
Une meilleure répartition redonnera le goût de tout à chacun de participer à la vie commune et de se sentir acteur et auteurle et sociale de leur lieu de vie.
La démocratie n'est pas vain mot, encore faudrait il que les élu-es et les états majors des partis politiques soient un tant soit peu plus à l'écoute des habitants des territoires dont ils ont la charge par le mandat qu'ils leur a été donnés.

*T.R.A.C.E.S. // T.rait R.eflet A.ction C.ontraste E.space S.ingulier

*****On parle beaucoup de l'Allemagne
J'ai vécu 5 ans en Allemagne:
1 ans à Hambourg, 1 ans de retour à Paris, plus de 3 ans à Düsseldorf
Encore étudiant, Sans diplomes même pas un baccalauréat.
En 5 ans, 3 productions de théâtre musical, une exposition personnelle et deux expositions collectives.

Pour Düsseldorf, j'y suis arrivé avec un projet de théâtre musical : Théâtre des 7 sens : 13 représentations
été 82-printemps 83 : 9 mois de travail, de la formation de l'équipe, à l'écriture, à la mise en oeuvre jusqu'à la première représentation
L'équipe : une metteure en scène avec une assistante, un scénographe avec deux assistants, une coutumière, deux éclairagistes, un écrivain chanteur, un compositeur, deux musiciens, une comédienne, trois danseurs, un cuisinier, une aide cusinière. Moyen d'ans : 25 ans.
C'est un mécène local (agence de pub) qui soutenait ce projet. Il en prenait le risque financier. Il soutenait plusieurs artistes et favorisait la venue d'artistes à Düsseldorf.
D'autres entreprises ont répondu favorablement à nos demandes en fournissant matériel ou service, achetant même des billets.

A la recherche d'espace, la Ville nous a proposé une grand salle dans une usine désaffectée non loin du port de Düsseldorf et pas trop loin du centre ville.
Dans ce lieu,, plusieurs artistes avaient leur atelier, certains y vivaient .
Dans la foulée de la préparation du spectacle nous avons récupéré la maison du gardien de cette usine, comme atelier de construction des accessoires et certains artistes y dormaient.
A l'issue de ce spectacle, ma compagne et moi avons aménagé cette maison quelques temps plus tard deux enfants y naissaientJ'y ai même fait un jardin pour eux.
Nous avons pu continuer nos activités dans d'autre bâtiments du site. Une maisonnette pour ma compagne pour faire du théâtre et moi un atelier pour peindre afin de préparer ma première exposition personnelle.
Une partie de la cour étaient louée en places de parking aux habitants environnants.
Un chauffeur de car y entreposait son outil de travail, fruit de longue années de labeur. Un des artistes a restauré un vieux bus et l'a transformé en bus salon pour des productions diverses.
Les loyers étaient particulièrement bas. Nous avons jamais eu besoin de faire un quelconque dossier pour tout cela, ni justifier de quoique ce soit.

Vu l'énorme terrain, la Ville avait d'autres projets. Tout que je sais c'est que chacun a une une proposition pour continuer à vivre normalement.
Ma compagne a été relogée avec les enfants. TOUS les artistes aussi ont eu des propositions pour continuer leur travail.
L'un d'entre eux était Gerhard Richter alors professeur à l'école des Beaux arts de Düsseldorf.

Pour finir mon propos : en Allemagne, on ne met pas les personnes dans des situations incroyables.
Il y a toujours une concertation préalable entre parties concernées pour aboutir à un accord.
L'administration discute avec les personnes concernées et propose des solutions avant de mettre un quelconque projet en route.
Ce qui arrive à TRACES n'est tout simplement pas possible en Allemagne.
Demander à une association de partir avant même de faire une proposition.
Et encore moins sans une concertation préalable.

 Salutations fraternelles et socialistes.

laVage

 

laVage





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